Une première étape sous le signe de la découverte mais sans round d'observation. Pas moins de 12 Titans au départ. Longtemps éloigné du peloton Jaime faisait son grand retour et signait un départ en trombe suivi de très près par Francine, Geoff, Denis et Johan. Un quintet qui sans démériter n'arrivait pas à accrocher un trio parti en trombe, Germain, Julien et Bruno démontraient qu'ils n'étaient pas là pour enfiler des perles ou "tourner les jambes" comme on dit trop souvent. Cindy,Marc, Gérard et Elyes fermant provisoirement la marche, surpris par autant d'énergie un vendredi soir. Piquée au vif, Francine rejoignait rapidement Bruno pour former un groupe de poursuivant. Nos deux échappés prenaient graduellement 10, 15, puis 45 secondes d'avance. La victoire finale allait se jouer entre eux mais restait à compléter le podium. Cindy prenait l'option de gérer la course calmement sans prendre de risque pour son objectif de l'année. Marc décidait de lancer la poursuite et fausser compagnie au grupetto après 5km et rejoindre Francine et Bruno qui ne ménageaient pas leurs efforts pour contrôler l'écart avec les échappés. La suite n'est qu'une histoire d'attaque - contre-attaque qui finira à l'avantage de Bruno, Francine ayant laché prise plus tôt et Marc qui devait se résigner à 1km de l'arrivée. Julien en tête usait Germain sans que ce dernier ne lâche prise, la victoire s'est jouée dans les dernière centaines de mètres.
A l'arrière, les valeureux poursuivants rallieront l'arrivée en ordre dispersé, Denis signant une belle performance pour un retour à la compétition après 1 an de convalescence... mais tous ont dépassé leurs limites. Jaime et Elyes jetant leurs dernières forces dans la dernière côte... Gérard clôture la marche mais finit devant la voiture balais.
Dimanche place à la première étape de montagne, une bosse, une côte et un monument, qui empochera le maillot à pois ? qui perdra des plumes ?
A l'interview, la meilleure jeune, Francine nous confiait :
"La clef est d'ignorer tous les signaux qui nous disent de ralentir"
Une belle étape à venir, Force et honneur.
Nous donnons la parole au combatif de l'étape 1, Denis, pour préfacer cette étape de montagne:
"Epreuve rédoutée pour ma part, avec en tête de finir, finir et encore finir sans trop perdre de temps au classement général et en espérant ne pas trop y laisser d'énergie pour la suite. Je partirai serein à mon rythme et laisserai les grimpeurs exploser dans les cols. Bon amusement à toutes et tous, rdv au sommet...
Seconde étape du tour ce dimanche pluvieux du mois de février mais rien pour décourager les Titans s'alignant sur le tour. Au programme 46km, 3 cols et une arrivée au sommet de l'alpe d'Huez pour une total de 1700 de D+. Place aux exploits des grimpeurs et à la survie pour les autres.
Dès le départ cette étape est contrôlée par le groupe maillot jaune complété par Marc qui ira jusqu'à jouer la première place au sommet du premier col. Le peloton jouant la carte de la stratégie pour ne pas perdre trop d'énérgie d'emblée. Au pieds de l'Epic Kom, l'explosif Johan et le puissant Bruno décident de passer à l'attaque, tels Tic et Tac, Stone et Charden ou encore Arnold et willy, ils vont s'attaquer et se contrer pendant 9km. Johan répondant à Bruno par des poussée 5 voir 7 w/kg. Ils le feront tellement bien qu'il ne restait plus à Marc que ses yeux pour constater les dégats, déjà 2 minutes de retard avant le plat. A l'avant, le duo Jaune gérait bien sa course pour attaquer l'Alpe d'Huez avec 5 minutes d'avance. A l'arrière Elyes, Cindy et Denis résistaient sans plier tels des métronomes, ils enchainaient bosses et plats sans broncher. Notre lanterne rouge, Gérard dit Gégé l'étincelle, limitait la casse pour finir au mieux cette épreuve. Ai-je oublié Francine, et bien non, notre virvolante jeune cycliste avait faussé compagnie au peloton pour ensuite décoiffer Marc au pieds de l'alpe et lancer une remontada impresionnante, c'est notre combative du jour. L'alpe et ses 21 virages a couronné un nouvel homme en jaune, Germain ayant pris le meilleur sur Julien (qui invoque une casse mécanique au virage 9 (voir interview), ce même germain qui arrache le maillot à pois au passage. Suivent Bruno et Johan en guerre continue du premier au dernier virage, le premier prenant définitivement une option sur la troisième place à 4 km de l'arrivée. Il manquera quelques virages à Francine pour revenir, tout en signant une performance incroyable dans la montée. La déception du jour est pour Marc qui misait beaucoup sur cette épreuve mais la joyeuse incertitude du sport fait qu'il termine avec 9 minutes de retard... A l'arrière, on signale les abandons, non sans démériter de Elyes et Gérard mais repêchés pour la suite du tour en raison des autres concurrent n'ayant pas pris le départ. Cindy et Denis finissent honorablement l'ascension sans forcer et en gardant des cartouches pour la suite.
L'étape reine, des confirmations, des suprises et des déceptions, la beauté du sport.
Tout d'abord des nouvelles rassurantes de Gégé forcé à l'abandon, on le retrouve au centre médical "Carmella" de Bourg d'Oisans :
C’était une étape difficile aujourd’hui. J’ai connu une fringale très tôt malgré les patates avalées ce midi. Et plusieurs arrêts nécessaires vu la nécessité de s’hydrater convenablement.J’ai tenu jusqu’aux premiers lacets de l’Alpe, soit pendant 2h30 pour 36 kms.Au rythme ou j’avançais, j’avais encore besoin de 2 heures pour terminer et sans lumière, j’ai peur du noir.De plus, comme je roulais à 4 kms/h vu le dénivelé de 12/13 %, je titubais sur le vélo.Dangereux avec le ravin sur le côté. J’ai donc préféré jouer la prudence et arrêter.J’ai quand même un nouveau record de 857 mètres d’ascension.Toutes mes félicitations aux Finishers.À la prochaine ou j’essaierai de faire mieux.
Marc encore dans le mal nous confiait :
Je me suis probablement,....respiration, un peu emballé dans le premier... respiration...KOM. Jouer aux gros bras ...respiration... avec le groupe maillot jaune n'était probablement pas l'idée la plus judicieuse... on ne m'a rien dit dans l'oreillette...respiration... Mais quelle étape de fou, je dois refaire mon brushing tellement Francine est passée vite...
Denis très réaliste relatait l'étape :
Bonne gestion de course pour ma part, je termine tranquillement sans même avoir l’impression d’avoir explosé…. De bonne augure pour ma revalidation et des sensations sur le vélo qui reviennent Bonne récupération à tous et félicitations aux plus forts
Cindy dans son style très direct nous disait :
J'ai plus de jambes
Petit souci de digestion
Pour ma part! Pas assez avec mes 2 gourdes, 2 compotines, et 2 barres! besoin de faire un petit arrêt au stand. (NDLR : si c'est arrêt est géré par Ferrari, on comprend la perte de temps...).
Julien sur sa casse mécanique dans l'Alpe :
Vroum, vroum, le moteur, heu pardon, mon déréilleur a lâché très tôt dans l'alpe... Germain me prend le maillot jaune comme mes cousins me volaient mes chocolats à Noël quand j'étais petit... je me vendgerai...
S'il est une étape qui risque de décoiffer c'est bien l'explosive. Les meilleurs sprinteurs seront présents, les montagnards vont limiter la casse au classement général mais il n'est pas exclu d'avoir des suprises au niveau des sprints intermédiaires, chacun mettra sa stratégie au point en fonction du règlement...
Start your Engine....
En direct du circuit de Monaco, où nous allons assister aujourd'hui à un grand prix passionnant. Sur la grille de départ, les flêches dorées Germain et Julien prêtes à en découdre à bord de leurs monoplaces Canyon motorisées par EPO Motors Incorporated. Juste derrière, Bruno et son bolide Ferrari sera à garder à l'oeil mais pas le temps de finir d'écrire ces lignes que le départ est donné et c'est Cindy qui prend le meilleur pour aborder le premier virage en pole position suivie de Bruno, Julien et Germain. Denis dans l'aspiration de Francine prend le meilleur sur Marc qui rate une fois de plus complètement son départ, encore occupé à mettre sa playlist Spotify. Mais nous avons loupé le départ éclair de Elyes qui roule sous la bannière tunisienne, planqué parmi les plus rapides il aborde le lead-in en tête, aura-t'il assez de carburant pour tenir, n'est-il pas en train de bruler ses pneus... Nous le saurons après une page de publicité. De retour, dans le vrombissement des moteurs survitaminés, en queue de peloton, Marc et Gégé l'étincelle cherchent encore la bonne carburation alors que les leaders raccouricent déjà les distances de freinage pour arriver à la zone de sprint, la fameuse Monument Ave, haut lieu de la Jetset locale. Julien active le DRS sur Germain dans ce premier passage rapide mais Bruno en pleine aspiration lache une cartouche nitro et signe le meilleur temps sous les 15 secondes 50 centièmes, il a littérallement tordu le continuum espace temps, plus rien ne sera jamais plus pareil alors que Julien aspiré dans le trou noir signe un second meilleur temps provisoire, Germain troisième mais... que se passe-t'il on nous signale qu'un fin stratége, qui a bien étudié les règles du sprint, vient de faire tomber Germain du podium, c'est Marc, personne ne l'a vu venir mais il signe un 16,96 inespéré vu son craquage dans l'étape de montagne. Course passionnante vous disais-je plus tôt, car outre les sprints, le meilleur temps au tour est également comptabilisé pour le maillot vert qui risque de changer d'épaules. Tours après tours, nous voyons le duo Francine - Denis signer des top performances, alors que Cindy joue les gros bras juste derrière le trio de tête, en surrégime constant, on entend déjà son coach lui remonter les bretelles (pour rester poli, parce que "remonter le string" ça aurait été vulgaire et mysogine, oups je l'ai écrit quand même...) après la course. Elle explose son record d'endurance haute, son nouveau surnom dans le paddock "Jambes de feu" son compagnon Cédric appréciera. Elyes la révélation du premier tour, dégringole, surement un souci de boite ou une casse mentale, mais que c'était beau à voir. Le peloton prend un tour à Gégé qui très sport encourage Elyes à le faire également. Le fin de course approche et c'est Julien qui prend la première place suivi à quelques secondes par Germain, Cindy - Jambes de feu prend une incroyable troisième place. Bruno reste aux pieds du podium avec Francine et Denis. Marc termine sur 3 cylindres mais satisfait des résultats engrangés aux sprints du jour. Gérard et Elyes finissent humblement l'épreuve du jour. Germain conserve la combinaison jaune alors que la verte passe sur les épaules de Bruno dont la monoplace probablement tordue est vérifiée par les commissaires de course. Le meilleur tour en course revient à Julien.
Mais que cette étape fut Faaaaaast... and Furiouuuuuus !!!!
(A noter que Johan et Jaime n'ont pas passé les qualifs pour raison technique "Babysit enfant malade" qui leur permet de conserver leur place pour la prochaine étape. Geoff, président de la fédération, avait bowling, les commissaires examinent encore le repêchage)
Alors que les scientifiques tentent encore de restaurer le continuum espace-temps, Bruno ou son hologramme présent nous confie :
"Des bonnes sensations pour ces tours très rapides. Je m'attendais à faire des perfs pour viser le maillot vert mais je ne me rendais pas compte de la compétition avec la participation de titans absolument gigantesques. J'ai particulièrement aimé la course sprint envoyé avec Julien pour la première place lors du deuxième tour. J'ai essayé de suivre cindy mais au bout du troisième tour, elle m'a laché comme un Kleenex sale. Renvoyé aux oubliettes, je me suis focalisé sur les sprints."
De son côté, notre meilleure jeune et coéquipière de Denis pour l'occasion confessait simplement :
"Comme annoncé, j’ai vite été dépassée par les sprinteurs qui sont partis en trombe et ont vaillamment tenu une cadence hors norme tout au long du parcours. De mon côté, j’ai été challengée par Denis. Il m’a aidée à maintenir la cadence."
Jambes de Feu alias Cindy, nous préface cette 4ème épreuve :
A l’aube de ce quatrième jour de course, bien des litres de sueur ont coulé. Qui de nos sprinters chevronnés ou de nos grimpeurs véloces pourra prétendre à cette étape ?Qui remportera les sprints sans pour autant se bruler les ailes et atteindre le firmament tel Icare voulant atteindre le soleil. Ou pas car finalement Icare est tombé et il s’est noyé ! Donc au final, Alea jacta est!! Veni, Vidi et peut-être Vici !
Vendredi, 18h29, à l'échauffement, les jambes tournent déjà depuis de longues minutes pour certains, pour d'autres, le hometrainer fait, encore, de la résistance mais tapis dans l'ombre (à lueur de nos mensonges aurait dit Kyo) de la brume de Watopia se cache un outsider, un concurrent peu connu du peloton, c'est Cédric, le disciple de "Jambe de feu" va-t'il enflammer la course, jouer les perturbateurs... dieu seul le sait...
Alors que dans le peloton, on parle d'y aller molo dans le lead-in, de pas exploser les jambes dès le premier virage, on ressent la nervosité, cette tension positive des concurrents galvanisés par l'enjeu du jour, 4 sprints et une victoire d'étape. Départ tempo, même Marc parvient à accrocher le milieu de peloton... pendant 12 secondes en tout cas. Aux avant-postes, Cindy - Jambes de feu, impose déjà du 3w/kg qui suffiront à décrocher Elyes et Marc. Cédric, s'accroche mieux il se maintient dans le top 6. Etrangement les gros bras (ou les grosses cuisses excusées du peu) sont assez calmes, on pointe même Germain en décrochage à l'arrière, Julien quant à lui observe et contrôle les tentatives d'échappées. Le premier sprint pointe à l'horizon, la tension se relache, Julien lance de loin avec Bruno dans son sillage, les watts transpercent l'écran, 6-7-8-9 w/kg, ça fume entre le pignons... Julien l'emporte, il réalisera le 4 sur 4, belle performance. Germain et Bruno complètant le podium de chaque Sprint sauf Woodland où Jambes de feu viendra prendre la médaille de bronze. Entre temps le peloton s'est fracturé, disloqué même, le top 4 avec Bruno, Julien, Germain et Cindy prend quelques dizaines de secondes d'avance, alors les poursuivants Marc et Denis, se déchirent à chaque arche verte, ce dernier mettant à chaque fois sa touche personnelle, "le petit taquet qui brise le moral" pour ensuite s'échapper à 20 secondes. A l'arrière, Cédric perd du terrain et Elyes gère pour limiter la casse au général.
Alors que l'on filait vers une fin d'étape tranquille, la seule bosse du jour se prolfile, 100 de D+. Moment choisi par Marc pour sonner la rebellion alors que Julien et Germain se sont échappés. Il reprend d'abord Denis pour ensuite fondre sur Cindy juste avant le replat, prochaine cible Bruno, l'écart fond, il rest 8km, regroupement à 1km de l'arrivée mais Bruno lâche ses dernière forces dans une ultime attaque, quel panache mais quelle remontada. A l'avant, Julien fait la jointure avec Germain mais subit une attaque fulgurante dans les derniers km, quelques secondes de perdues au général mais il reste au contact. Fin d'étape tempo pour Denis alors que Cindy tente de reprendre Marc, trop juste de 12 secondes (douche comprise)... Elyes et Cédric complètent le peloton des 8 courageux cyclistes du vendredi.
Etape de transition, oui et non finalement...
Qui de mieux qu'un spécialiste du journalisme sportif pour préfacer l'avant dernière étape du tour des Titans, merci Eby.
Les organismes sont fatigués, le peloton est décimmé en ce dimanche après-midi, seulement huit Titans au départ de cette 5 ème et avant dernière étape du tour.
L'épreuve de vendredi a laissé des traces et hasard du calendrier, certains auront pris le départ d'une course folklorique en matinée et laissé quelques cartouches dans les ruelles de Bornival, charmant hammeau de la ville de Nivelles depuis la fusion des communes de 1989 qui a eu lieu deux ans avant la naissance de Julien, second du général, mais retenu pour raison familiale. Notre puncheur en chef, Bruno, était également aux abonnés absents pour cette boucle de 70km parsemmée de petites et moyennes bosses.
Surprise au départ, les concurrents s'élancent sur un tempo quasi dominical, geste fairplay de Germain en l'absence de son principal rival, calcul machiavélique en vue des sprints de l'arrivée à Paris. Quoi qu'il en soit fidèle à sa réputation, une fois de plus, Marc est largué à quelques secondes du peloton. Nous pounvons qualifier les premiers kilomètres de lead-in au coin du feu, alors que déjà Denis signale des soucis mécaniques dans l'oreillette, diffusion ou transmission, changement de vélo, il réintègre le peloton au 12km remonté par la voiture d'équipe. A l'entame du 15ème, un grupetto s'est formé à l'arrière avec Cédric alias Chouchou, Geoff et Elyes. Cindy est en chasse patate entre ce groupe et les poursuivants Denis, Marc et Johan. Ce dernier, déjà très en jambe sur le plat, montre de réelles intentions de dynamiter le classement général voir le classement du meilleur grimpeur. Germain gère et attaque fort sur le premier Kom qu'il franchira en tête et meilleur temps au scratch. Marc va s'arracher pour rester dans le roue de Johan et prendre le deuxième temps scratch alors que Johan comlète le podium mais lui fausse compagnie au sommet, on ne le reverra plus, il pointera déèja à 45 secondes au sommet du Zwift Kom. Blesser dans son orgueil, Marc tentera le tout pour le tout prendra le bronze sur chaque Kom mais de vra céder une place au général Johan était beaucoup trop fort, inhumain, il était titanesque... dieu seul sait ce qu'une bagarre Bruno / Johan aurait donné sur les pentes du Volcano Kom. Elyes, notre courageux coureur sous la bannière tunisienne, jettera l'éponge à 20 km de l'arrivée, épuisement, il utilise son joker DNF. Denis, le baroudeur de la première semaine, devra quitter l'étape le coeur brisé comme son home-trainer mais quel dommage il était dans le sillage de Marc pour lui mettre un taquet dont lui seul a le secret. Faute de regarder devant, ce sont ses arrières que Marc devra surveiller, Cindy pointe à deux minutes mais grappile à chaque kilomètre, alors qu'en tête, Germain modère l'allure et laisse filer un Kom sur 5 mais conforte sans souci son maillot à pois, il plantera 5 minutes à Johan et 10 à Marc, quelle régularité...
Johan sera la véritable révélation de cette étape, il a attaqué au meillleur moment et ne s'est jamais relâché pour reprendre 6 minutes au général et distancer Marc qui résistera, quant à lui, au retour en boulet de canon de Cindy. Chouchou fermera la marche quelques minutes derrière Geoff qui signe ici une étape tout en régularité.
Vendredi place à l'arrivée à Paris, au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit, il y aura tous les sprints que vous voulez sur les Champs Elysées.
La rédaction est impatiente de revoir Gégé l'étincelle, Cindy jambes de feu, Bruno Mc Fly et tous les autres pour ce final grandiose...
Je m'étais préparé spécifiquement pour cette dernière étape avec un double objectif : reprendre le maillot vert et ajouter une victoire d'étape. J'avais donc demandé à mon mécano d'adapter le vélo en conséquence, malheureusement mal réveillé il a dû oublier un détail important de nos jours.. recharger la batterie du dérailleur. Résultat, une course à faire en single speed : grand plateau, milieu de cassette arrière. Les ambitions vont pouvoir être revues à la baisse.J'ai donc mouliné plus vite qu'une éolienne en pleine tempête mais sans produire la puissance habituelle. Bruno me coiffe sur le 1er sprint.. adieu le maillot vert.Fin du premier tour, Germain relance dans le faux plat descendant.. 130 tours minute, j'ai l'impression que je vais décoller.. mais impossible de rester dans la roue. Adieu la victoire d'étape.Je finis l'étape en nage, les jambes en feu et le cardio au max. On va aller oublier cela avec du houblon ce soir !Je tiens à remercier les organisateurs pour cette très belle épreuve. J'espère d'ailleurs que nous ne devrons pas attendre un an pour la seconde édition.Mention à Germain pour les belles batailles et qui m'aura enrhumé dans l'Alpe d'Huez. Le classement général se joue là. Mais... Il y aura une revanche à prendre, c'est certain !Et puis j'ai cru entendre qu'on m'appelait Poulidor, attention à ce que la prochaine fois je ne devienne pas aussi gourmand que son petit fils.. MVDP.